Serpentin sans cotillon

A la campagne,
     tourmentés par un nuage de mouches au-dessus de la table,
nous nous sommes résignés à acheter, horreur, du papier tue-mouches.



Son long serpentin pégueux
bourdonne des agonies diptériques.

Comments

[Henriette L]

Ah ?! Ben moi ça me fait pas vraiment rigoler mais bon, tous les goûts sont dans la nature...
Merci beaucoup de m'avoir citée, c'est chic !

[z-elle-anais]

Ca me fait toujours rigoler ces trucs berk!!!
juste un petit message pour te prévenir que je t'ai cité sur mon blog!

bises

[Henriette L.]

Alors comme ça, "beurk de la mouche crevée" ?
Bon bon, je note : ou-fe-ti, beurk de la mouche crevée. Merci Passiflore : j'aime enrichir mon lexique !

[Passiflore]

OUFTI, comme on dit chez nous.
(je trouve que cette régionale onomatopée fait un sympathique contraste avec ta prose travaillée.)
"Beurk, de la mouche crevée" aussi ;-)
Chez nous on les écrabouille une par une, elles meurent plus vite et ça satisfait notre côté sadique. Evidemment, faut suivre dans le lavage de vitres.

[Henriette L.]

Eh bien dites donc Czarine, vous être plus bizarre que moi encore !
Moi j’ai hurlé quand Henri est arrivé avec ça !
Mais bon, les mouches qui conchient nos assiettes, ça va bien un moment...
Le côté vraiment pas terrible, enfin, un des côtés vraiment pas terribles, c’est ce bourdonnement... les insectes qui peinent à mourir...